AVIATION

 

Bienvenue sur mon site dédié à la photographie aéronautique.

 

 

 

  

 

 

                                         
                                               

Petite définition du spotting :

Qu'est-ce que le spotting ? Sous cet anglicisme barbare se cache en réalité une activité, à la fois décriée, calomniée, adulée, passionnée, mais qui dans tous les cas, suscite toujours de vives discussions.

Faire du spotting correspond à relever, répertorier et classer les avions en relevant leurs immatriculation, à l'aide d'un petit carnet, d'une caméra ou, le must, d'un appareil photo.
Cette passion est une sorte de chasse, ou chacun va se constituer une collection personnelle de données, en fonction de ses critères. Souvent, le spotting est l'occasion de se retrouver et de partager sa passion entre les différents « spotters ».
Pour peu que les infrastructures et les lois du pays le permettent, il existe une communauté de spotters à presque tous les aéroports, même les plus petits qui soient. Il n'y a pas de parcours typique pour faire du spotting, mais la seule fascination pour l'aviation suffit généralement à déclencher le virus. Une ballade en famille le dimanche ou un lointain cousin pilote suffisent la plupart du temps. Jusque au début des années 2000, le spotting par la photographie était réservé à ceux qui en avait les moyens; mais la démocratisation des appareils photos numériques et des reflex permet à pratiquement tous de se lancer dans le spotting. Internet regorge de sites de photos d'avions, la qualité de certaines étant à la hauteur des meilleurs professionnels.Mais au fait, comment le spotting s'est-il créé ?

Le mot spotting vient de l'anglais (ça, on l'aurait deviné) « to spot » , qui signifie apercevoir, repérer. L'origine est en fait tout simple : durant la bataille d'Angleterre, le réseau de radars britannique était constamment harcelé par les bombardiers allemand, et de ce fait la fiabilité du système était douteuse.
L'armée fit alors appel à des civils, qui après une formation de reconnaissance des avions, furent répartis en divers points de la côte britannique, avec pour mission de repérer les avions ennemis approchant du Royaume-Uni, et de prévenir les Etats-Majors en cas d'attaque imminente.
Même quand les radars fonctionnaient, leur rôle était vital : en effet, la rusticité des systèmes de l'époque ne permettait pas d'identifier avec précision le type d'avion approchant, ou de déterminer leur direction. Le rôle des observateurs était donc de dénombrer précisément le nombre d'assaillants, et de déterminer leurs objectifs supposés.
Avec ces données, les états-majors pouvaient donc lancer une réponse appropriée. Indirectement, les spotters ont donc joué un rôle dans la défaite allemande de la bataille d'Angleterre.     

 

                                                                                                                                                                                     

                

 

 

  • Aujourd'hui, qu'en est-il ?

Bien loin est l'époque où les spotters étaient dévolus à la défense du territoire. Le perfectionnement des systèmes radars a très vite rendu obsolète les observateurs au sol. Cependant, la pratique est restée.
Pendant longtemps, la photographie aérienne était le fait de quelques privilégiés fortunés, car peu de personnes pouvaient se payer le matériel adéquat. Aujourd'hui, même les appareils compacts milieu de gamme rivalisent avec les meilleurs reflex des années 80. En plus, le nombre de photos possibles est seulement limité par la capacité de la carte mémoire et par extension du disque dur de l'ordinateur ; les photographes ont donc remplacé les scribes et leurs petits carnets.                     

 

                                                                                                                                                                            

                       

 

 

  •  Une
    activité en danger.

Comme vous l'aurez compris, le spotting implique de rester de longues heures le long des grillages des aéroports, tout en grimpant sur des escabeaux ou le toit des voitures pour que le grillage ne gêne pas les photos. Forcément, ce n'est pas du goût de tout le monde. La paranoïa post-11 septembre qui s'est installée ne joue pas en faveur des spotters ; cependant les réactions des autorités varient fortement d'un pays à l'autre.
Par exemple, au Royaume-Uni, les spotteurs ont été intégrés dans les programmes de prévention des attaques terroristes contre les aéronefs. Le constat est simple : qui connaît mieux qu'un passionné les avions et leurs comportements? De plus, les spotteurs assurent une présence autour de l'aéroport bien plus efficace et moins chère qu'un détachement de militaires. Avec un simple numéro de téléphone, les spotters britanniques peuvent prévenir les autorités de comportement suspects autours de l'aéroport. En contrepartie, les autorités aéroportuaires ont aménagé de nombreux endroits autour des pistes pour que les spotters puissent exercer leur passion sans gêner la circulation.

En France, la réponse a été exactement l'inverse. A l'aéroport de Roissy, les prises de vues furent dans un premier temps interdite par un arrêté préfectoral. Une association de spotters a néanmoins réussi à négocier que des autorisations de prises de vues puissent être accordées à ceux qui en feraient la demande.
Il est regrettable que les autorités françaises n'aient pas agi sur le même modèle que leurs homologues britanniques, car au final chacun y aurait trouvé son compte. Attention à ceux qui se croiraient plus forts que la loi : les patrouilles sont nombreuses, et les militaires sont prompts à faire circuler tous ceux qui s'aventureraient au spotting sans le précieux sésame.

Quoi qu'il en soit, le spotting est une activité toujours vive dans le monde, comme en témoignent les très nombreux sites consacrés à cette passion.
Les plus âgés d'entre nous se souviennent parfaitement de la terrasse d'Orly, où ils regardaient les avions décoller le dimanche. Je ne prend pas de risque en disant que passionnés ou non, la plupart des parisiens y sont allés au moins une fois à l'époque où elle était encore accessible au grand public en extérieur. Faisons en sorte que cette véritable usine à vocation reste possible.

 

 

 


 

   

 

Le matériel que j'utilise :

"Canon EOS 7D + Gripp, avec objéctif Canon EF 100/400 mm + Canon 18/55 mm".

 

 

 

 

 

 

 

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